Des agriculteurs indiens bloquent les routes et les voies ferrées lors d'une manifestation nationale
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Des fermiers indiens bloquent une voie ferrée, Inde, 27 septembre 2021 (Crédit photo: Twitter/@Redfishstream)
Par TeleSUR le 27 septembre 2021
Les lois qui ont conduit à ces troubles obligent les agriculteurs à vendre leurs produits sans aucune protection publique ni garantie de prix minimum.
Lundi, des milliers d'agriculteurs indiens ont bloqué les voies ferrées et les principales autoroutes menant à New Delhi pour renouveler leur campagne contre les lois de "modernisation" favorables aux entreprises pour lesquelles l'administration du Premier ministre Narendra Modi a libéralisé le secteur agricole en 2020.
À cette fin, Samyukta Kisan Morcha (SKM), une coalition de plus de 40 syndicats agricoles, a annoncé une grève nationale. Les agriculteurs réclament l'annulation de la réglementation agricole, affirmant qu'elle a ouvert la voie au démantèlement du système public de soutien des prix.
Des journaliers, des syndicats de travailleurs et des militants de partis politiques se sont également joints à la manifestation. La police a détourné la circulation à plusieurs endroits, bien que les services médicaux d'urgence aient été exemptés du blocus et ont pu circuler librement.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre d'une lutte syndicale contre les mesures libérales et dure déjà depuis dix mois.
Les manifestants, qui viennent principalement des États du Pendjab, de l'Haryana et de l'Uttar Pradesh, organisent l'une des manifestations les plus longues de l'histoire indienne récente. Ils sont prêts à se battre pendant des années, si nécessaire, pour empêcher la pleine mise en œuvre de la politique du Nodi.
En effet, les lois qui ont conduit à ces troubles sociaux visent à déréguler le secteur agricole, obligeant les agriculteurs à vendre leurs produits sur le marché sans aucune protection de l'État ni garantie de prix minimum.
Depuis l'année dernière, les prix des produits agricoles sont à la merci des grandes entreprises. Cela signifie que les agriculteurs indiens sont désormais extrêmement vulnérables, notamment en raison d'un manque de soutien des prix pour les produits essentiels tels que le riz et le blé.
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