L’Iran, l’Irak, le Venezuela, la Palestine et 50 autres pays soutiennent la politique de la Chine au Xinjiang
Plus de cinquante pays soutiennent la politique de la Chine au Xinjiang
Par Xie Wenting et Bai Yunyi pour Global Times le 27 juillet 2019
Les résidents et les visiteurs dansent dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine (Crédit photo: Cui Meng/GT)
Des locaux au marché nocturne de Hotan dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine (Crédit photo: Chen Qingqing/GT)
Vendredi 26 juillet à 18 heures (heure locale de Genève), 50 ambassadeurs auprès de l'ONU ont signé une lettre commune adressée au président du Conseil des droits de l'homme des Nations unies et au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, évaluant de manière positive l'évolution de la situation des droits de l'homme dans la région autonome ouïgoure de Chine.
Il s’agit de 13 de plus que les 37 pays d'origine qui ont envoyé la lettre le 12 juillet.
L’Iran, l’Irak, le Sri Lanka, Djibouti et la Palestine font partie des pays qui se sont récemment ralliés à la Chine pour soutenir la politique chinoise au Xinjiang.
Certains autres pays ont également exprimé leur soutien dans leurs lettres et communiqués de presse distincts. Nombre d'entre eux ont été témoins de la situation réelle au Xinjiang lors de leurs récentes visites.
Dans la lettre commune, les ambassadeurs ont salué les efforts de la Chine en matière de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation.
Ils félicitent la Chine pour ses progrès économiques et sociaux, ses mesures efficaces de lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisation, ainsi que pour la garantie des droits fondamentaux. Ils apprécient les possibilités offertes par la Chine aux ambassadeurs diplomatiques, aux responsables d'organisations internationales et aux professionnels des médias de se rendre au Xinjiang. Ils soulignent le contraste des points de vue sur le Xinjiang entre ceux qui l'ont visité et ceux décrits dans les médias occidentaux, et exhortent les pays à cesser d'utiliser des informations non corroborées pour lancer des accusations sans fondement contre la Chine.
"Face au grave défi du terrorisme et de l'extrémisme, la Chine a pris une série de mesures de lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisation dans le Xinjiang, notamment la mise en place de centres de formation professionnelle. La sécurité est maintenant revenue dans le Xinjiang et les gens là-bas ont ressenti un sentiment plus fort d’épanouissement des droits fondamentaux, de bonheur et de sécurité", ont-ils déclaré.
Les ambassadeurs ont également exhorté les pays concernés à "s'abstenir de lancer des accusations sans fondement contre la Chine sur la base d'informations non confirmées avant d’avoir visité eux-mêmes le Xinjiang".
L'ambassadeur du Venezuela en Chine a déclaré à Global Times, lors d’une interview exclusive, que le Venezuela avait signé la lettre conjointe parce qu'il reconnaissait les réalisations impressionnantes de la Chine dans le domaine des droits de l'homme, en faveur de son peuple.
"Le Venezuela est pleinement conscient des efforts du gouvernement chinois dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang. Depuis 2013, ce dernier a lancée chaque année des initiatives pour améliorer les moyens de subsistance de sa population. Ces initiatives représentent plus de 70% de ses dépenses budgétaires annuelles dans la région, tels que le programme d’éducation gratuit de 15 ans dans le sud du Xinjiang et un programme gratuit de 3 ans pour les enfants d'âge préscolaire bilingue dans les zones rurales", a déclaré l'ambassadeur du Venezuela.
"Nous apprécions les efforts de la Chine qui sont fondés sur ses propres réalités et attachent une importance égale à la lutte contre le terrorisme. Elle combine la lutte contre la violence et les crimes terroristes avec la promotion et la protection des droits de l'homme", a ajouté l'ambassade.
L'ambassade a souligné que le leadership de la Chine en matière de droits de l'homme est "indiscutable". "La Chine a signé 26 traités internationaux sur les droits de l'homme et leurs protocoles, et a soumis en temps voulu ses rapports périodiques à l'organisation respective créée en vertu des Traités des droits de l'homme des Nations Unies", a noté l'ambassade.
Ce que le gouvernement chinois fait dans le Xinjiang est conforme à son système juridique et protège ses citoyens des dangers du terrorisme et de la violence, tout en fournissant assistance et éducation pour éviter que des personnes ne soient victimes du terrorisme et de l'extrémisme, selon l'ambassade du Venezuela.
L’ambassade du Pakistan en Chine a réaffirmé à Global Times que sa position était la même que celle énoncée dans la lettre à l’ONU.
La conseillère Lisbet Quesada Luna, chargée d'affaires à l'ambassade de Cuba en Chine, a déclaré au Global Times que le Xinjiang possède une culture multiethnique diversifiée et que différents groupes ethniques y vivent dans le respect mutuel.
Sous la direction du Parti communiste chinois, les gouvernements locaux ont accompli des progrès remarquables dans la lutte contre le terrorisme et sa prévention, la protection de la liberté religieuse des citoyens et la préservation des traditions et de la culture ethniques, a déclaré Luna.
"Le centre d'enseignement et de formation professionnels permet aux habitants de cette région de se préparer professionnellement, ce qui contribue à une meilleure compréhension de leur environnement et leur permet de comprendre, de détecter et de combattre les actions terroristes", a déclaré le diplomate cubain.
Les résidents et les visiteurs dansent dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine (Crédit photo: Cui Meng/GT)
Un visiteur découvre la culture naan à Urumqi, dans le Xinjiang, pendant les vacances d'été (Crédit photo: Cui Meng/GT)
Soutien des pays islamiques
Il convient de noter qu'un grand nombre de pays signataires de la lettre conjointe sont des pays où la population est majoritairement musulmane, notamment le Pakistan, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU).
Le groupe de réflexion sur les politiques et les analyses globales Eurasia Future conclut que le fait que les politiques chinoises obtiennent le soutien de tant de pays islamiques constitue "une indication claire que de nombreux pays cherchent à apprendre de la Chine sur la manière de réprimer l'extrémisme tout en élevant la prospérité et en cherchant à solidifier l'harmonie sociale des populations exposées à l'infiltration terroriste".
Cependant, leur soutien bouleverse la propagande de nombreux médias occidentaux, qui tentent de créer des conflits. Un rapport récent de CNN a déclaré que les pays musulmans qui défendent la Chine brisent "tout mythe sur la solidarité islamique".
Muhammad Zamir Assadi, journaliste à Independent News Pakistan, a déclaré au Global Times que le reportage de CNN est un "parti pris évident des médias occidentaux". Assadi a visité le Xinjiang en 2016 et a gardé un bon souvenir de la région.
"Les pays musulmans sont bien conscients de la situation au Xinjiang et leurs ambassadeurs se rendent régulièrement dans cette région. Le récent rapport des pays musulmans sur le Xinjiang montre que les pays islamiques ont confiance dans les mesures chinoises pour les musulmans au Xinjiang", a déclaré Assadi au Global Times.
Il a noté que les médias occidentaux avaient mal interprété la situation du Xinjiang auprès de la communauté internationale au nom d'intérêts particuliers. "Ils veulent juste faire pression sur la Chine en suivant les politiques étrangères de leurs gouvernements", a déclaré Assadi.
Ahmed Al-Zahrani, vice-directeur de l'institut de conseil et de recherche de l'Université de Jeddah en Arabie saoudite, a déclaré au Global Times qu'il était "raisonnable" pour la Chine de renforcer le contrôle de la sécurité et de fournir aux enfants locaux un enseignement bilingue au Xinjiang.
Quand Al-Zahrani a visité le Xinjiang il y a dix ans, il y a trouvé de nombreux problèmes. Beaucoup de gens de la région étaient alors étroit d'esprit et ne connaissaient presque rien de la société en dehors de leur univers. "Ces personnes avaient besoin d'aide pour s'intégrer à la vie sociale normale", a déclaré Al-Zahrani.
L’Iran fait partie des pays qui ont également signé la lettre, réfutant des accusations sans fondement contre la Chine et dénonçant les pays occidentaux qui dégradent le mécanisme international des droits de l’homme en tant qu’instrument politique. Dans une déclaration exclusive envoyée par l'ambassade d'Iran au Global Times, il est déclaré que l'Iran admirait "la position de principe de la Chine et ses pratiques bien stabilisées contre les abus des droits de l'homme à des fins politiques, quels que soient les défis".
L'Iran est convaincu que l'engagement de la Chine en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'homme est "inhérent, authentique et profondément enraciné dans le contexte et les exigences culturelles et historiques du pays", dit le communiqué.
Hujjatullah Zia, journaliste afghan, a déclaré au Global Times qu'il avait été victime d'une désinformation répandue par les médias occidentaux à propos du groupe ethnique ouïghour et des centres de formation et d'enseignement professionnels, appelés "camps d'éducation" par les médias occidentaux.
"Je croyais que ces histoires étaient vraies et j'étais curieux de visiter le Xinjiang. Mais mon point de vue a changé quand j'ai visité des centres de formation professionnelle et d'enseignement", a-t-il déclaré.
Dans les centres, Zia a interrogé des étudiants qui y étudient. "Ils étaient satisfaits de l'éducation et de leurs études. Ils ont dit qu'ils avaient été influencés par le fondamentalisme par le biais d'un compte inconnu WeChat. Ils ont également prié en secret. Le gouvernement a constaté la situation. Ils ont ensuite appris la loi et ont suivi une formation dans les centres de travail et ont jurés de ne pas recourir à l’avenir à une idéologie fondamentaliste par ignorance", a déclaré Zia.
Zia a confié au Global Times que deux choses l’avaient le plus surpris lors de son voyage au Xinjiang cette année: le grand nombre de mosquées et les étudiants des centres de formation professionnelle capables de réciter le Coran et parler arabe.
Hua Liming, ancien ambassadeur de Chine en Iran et aux Émirats arabes unis, a déclaré au Global Times que, bien que l'Arabie saoudite et certains pays du Golfe aient des liens étroits avec les États-Unis, ils ont des perspectives différentes sur la Chine et le Xinjiang.
"Certains pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, considèrent le Xinjiang comme un moyen de contenir la Chine. Mais les pays islamiques perçoivent le problème du Xinjiang du point de vue de l'antiterrorisme", a déclaré Hua.
Selon Hua, alors que les pays islamiques comprennent de mieux en mieux la Chine, ils sont de plus en plus conscients des problèmes d'extrémisme auxquels la Chine est confrontée au Xinjiang. Par conséquent, ils ont davantage confiance en la politique de la Chine.
Al-Zahrani a noté que certaines personnes dans les pays islamiques entretiennent des incompréhensions sur le Xinjiang et ses politiques musulmanes, en grande partie parce qu'elles sont exposées à de nombreuses fausses informations, dont beaucoup émanent de groupes terroristes et séparatistes du Turkestan oriental. Par contre, il est difficile de trouver des articles ou des reportages dans les médias sur ce que le gouvernement a fait pour le Xinjiang.
Après son retour en Afghanistan, Zia a écrit plusieurs articles pour présenter un véritable Xinjiang qui, selon lui, devraient servir à corriger le malentendu entretenu par beaucoup. Ces reportages ont reçu de bonnes critiques dans son pays d'origine, de nombreux lecteurs s'étant émerveillés de la diversité de la culture du Xinjiang.
Double standard américain
Zia a déclaré que les gens devraient "faire la différence entre ce qui est enseigné dans les universités et dans les instituts de formation aux États-Unis et la politique étrangère des États-Unis".
"La politique étrangère américaine est davantage axée sur ses intérêts financiers, que ce soit au détriment des droits de l'homme", a-t-il déclaré.
L'ambassade du Venezuela a noté que "le gouvernement des États-Unis est un expert des invasions, des blocus économiques et devrait être tenu pour responsable de la mort de millions de personnes dans le monde. Il n'a aucune morale pour devenir un défenseur des droits de l'homme".
"Ce gouvernement utilise la noble cause des droits de l'homme comme un instrument pour "diaboliser" des pays qui ne se plient pas à ses intérêts. Il détient le record le plus sombre de violations massives des droits de l'homme dans le monde, promouvant et finançant ouvertement la déstabilisation des gouvernements qui ne se soumettent pas à ses revendications hégémoniques", a souligné l'ambassade.
Avec ses soi-disant guerres préventives, les États-Unis ont envahi des pays souverains, utilisant des drones pour frapper des gens sans prévenir, tuant des milliers de personnes innocentes dans ce qu'ils appellent sans vergogne "des effets collatéraux". "Notre pays a dénoncé devant les instances internationales la politique d'interventionnisme et d'agression du gouvernement américain contre les pays en développement", a déclaré l'ambassade du Venezuela.
La conseillère Luna a déclaré au Global Times que Cuba refusait d'utiliser les questions de droits de l'homme pour exercer des pressions politiques et la tendance à imposer des mesures punitives. "Le but de cela est en réalité de faire avancer et de déguiser des opérations de changement de régime."
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