Fraude électorale: Les Etats-Unis sont-ils en train de devenir une république bananière?
La république bananière des États-Unis, politique sale et élections truquées: preuves de fraude dans les Swing States (États clés)
Par Stephen Lendman pour Global Research le 9 novembre 2020
La raison principale pour laquelle la finance militaro-industrielle voulait absolument virer Trump, c’est le premier président depuis Jimmy Carter à n’avoir pas déclenché de guerre pendant son mandat.
À maintes reprises tout au long de l'histoire des États-Unis depuis le début du 19e siècle, les élections ont été volées, pas gagnées - aux niveaux fédéral, étatique et local.
Ma propre ville de Chicago est connue pour sa politique sale, les élections truquées, une tradition de longue date, les choses contrôlées par la machine Démocrate.
«Big Bill» Thompson était le dernier maire du GOP (Le Parti républicain également surnommé Grand Old Party et abrégé en GOP) de la ville - de 1927 à 1931. Pendant près de 90 ans, la machine Démocrate de Chicago a contrôlé la politique de la ville.
Le professeur de science politique de longue date de l’Université de l’Illinois, Dick Simpson, a expliqué que les allégations sur la sale politique de Chicago «sont vraies».
En 1931, le maire Anton Cermak a créé la machine Démocrate, remportant les élections en les volants comme à l'ancienne.
Le trucage mécanique des élections a découragé les politiciens des partis rivaux de se présenter aux postes de maire et autres.
Au cours de son mandat de maire de 1955 à 1976, Richard J. Daley a peaufiné la machine politique dans la ville.
Son fils Richard M. a été maire de Chicago de 1989 à 2011.
A eux deux, le père et le fils Daley ont dirigé la ville pendant près d'un demi-siècle.
A leur époque et aujourd'hui, les Démocrates sont automatiquement les gagnants lors des élections municipales.
Lors de l'élection présidentielle américaine de 1960, la machine Daley a produit un grand nombre de voix pour JFK.
Selon Simpson, il aurait perdu l'Illinois sans les manigances de Chicago en sa faveur.
Les sales trucs électoraux à Chicago consistaient à garder les résidents décédés sur les listes électorales, voire à remplir des cartes d'inscription d'électeurs avec des noms provenant de pierres tombales.
Selon Simpson et d'anciens journalistes politiques, les habitants de la ville se voyaient promettre quelques dollars, un bon repas et des boissons dans un pub local s'ils votaient le jour du scrutin pour les «bons» candidats.
C'est de notoriété publique que les Démocrates remplissaient des bulletins de vote pour les habitants de la ville, faisant la même chose pour les autres qui ne se présentaient pas pour voter.
Les comités de quartier remplissaient les bulletins de vote pour les résidents des maisons retraite qui ne pouvaient pas se présenter aux bureaux de vote.
Les choses aujourd'hui sont différentes de la politique de l'ère Daley mais toujours suspectes.
«Voter tôt et souvent» comme on le disait à l'époque dans la ville est largement vrai aujourd'hui pour le seul vote anticipé légitime pour absence lors du scrutin.
La course de 2020 à la Maison Blanche restera un jour dans les mémoires comme l'un des exemples les plus flagrants de truquage électoral américain.
Avant l'aube mercredi matin, des centaines de milliers de voix dépouillées dans le Wisconsin et le Michigan ainsi que plus d'un million en Pennsylvanie étaient à 100% pour Biden, effaçant l'avance de Trump dans ces États.
Alors que selon les sondages sortis des urnes, Trump menait avec 51,64% dans le Michigan, d’un seul coup, Biden reçoit l’appoint de 138,339 voix dépouillées sans qu’aucune ne s’ajoute au score de Trump. L’État a finalement basculé pour Biden. L’auteur de cette traduction a assisté en direct sur l’internet à cet étrange phénomène.
Dans ceux ci-dessus, la Géorgie, le Nevada et probablement d'autres, les votes d'anciens résidents de ces États - maintenant décédés - et ceux d'autres n'y résidant plus ont été comptés pour Biden.
Il en a été de même pour les bulletins de vote postaux non oblitérés et d’autres reçus après la date limite de vote.
Un nombre incalculable de bulletins de vote dans les Swing States (États clés) qui auraient dû être rejetés ont été ajoutés au décompte de Biden.
Au moins dans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, le Démocrates contrôlait le dépouillement des bulletins de vote, les moniteurs du GOP ont été empêchés de le regarder de trop près pendant la majeure partie du processus.
Les Démocrates ont parfois interdit aux moniteurs du Parti Républicain de s’approcher du lieu de dépouillement des bulletins.
Lorsque des avances significatives pour un candidat s'évaporent du jour au lendemain, les manigances en sont probablement responsables.
Et retournement des Swing States en faveur de Biden le lendemain matin à la reprise du dépouillement (capture d’écran du traducteur)
C'est précisément ce qui s'est passé pour Biden contre Trump dans les principaux Swing States, Trump avait probablement gagné mais les Démocrates, responsables de l'État, prétendant à tort le contraire.
Selon Federalist.com, «les preuves (de) fraude (dans les principaux Swing States) s'accumulent rapidement», ajoutant:
«Les témoignages de personnes» racontent une histoire de «faux (ou manquant) cachets de la poste sur les bulletins de vote tardifs».
Les observateurs du GOP «pour l'élection étaient harcelés et tenus à l'écart des tables de dépouillement à Detroit.»
«Des problèmes logiciels ont été découverts lors du passage des votes de Trump à Joe Biden dans le Michigan, et le même logiciel est utilisé dans d'autres États.»
Le fait qu'il y ait eu près de 90% de participation au Wisconsin soulève automatiquement des signaux d'alarme (en général, lors des élections présidentielles américaines, environ la moitié des électeurs s'abstiennent).
Tout au long de la campagne la quasi-unanimité des médias de l'établissement soutenaient Biden contre Trump. Le fait qu'ils le déclaraient vainqueur samedi alors que le décompte des voix se poursuivait, soulève des questions.
Cela a-t-il été planifié bien à l'avance, les médias de l'établissement affirmant que Biden avait gagné de mèche avec les Démocrates et passant sous silence les points de vue alternatifs?
Jeudi, lors de la conférence de presse post-électorale de Trump, ABC, CBS, NBC et MSNBC l'ont interrompu lorsqu'il a prétendu à juste titre qu'il y avait des soupçons de fraude électorale dans les principaux Swing States.
Trump ne concédera rien. Il a l'intention de contester la «fraude électorale» à travers le processus judiciaire.
Les neuf juges de la Cour suprême auront probablement le dernier mot, une répétition de l'élection de 2000 sous une nouvelle forme.
Le fait que les États-Unis soient devenus une république bananière est clair à partir des seules élections de 2020.
La notion [de république bananière] se réfère à une nation répressive, non démocratique, parfois politiquement instable.
C’est un pays où un petit pourcentage de la population a une part disproportionnée de richesse et de pouvoir.
Les citoyens ordinaires y sont exploités, pas servis.
Les bénéfices y sont privatisés, les ménages actifs supportant le fardeau de la dette.
C’est une kleptocratie dirigée par des forces obscures - complices d’intérêts monétaires, tirant leurs bénéfices aux dépens de la plupart des autres.
Aux États-Unis, drapés sous le drapeau américain, les médias dominants soutiennent ce qui exigerait une exposition et une dénonciation.
Les élections lorsqu'elles ont lieu sont ridicules. Des intérêts puissants dirigent et les citoyens ordinaires n'ont rien à dire.
L'élection 2020 est l'un des nombreux exemples. Seuls les intérêts de l'État profond décident de tout.
S'ils sont pour Biden/Harris plutôt que pour Trump, ce qui semble probable, le président sortant ne sera président que pour un mandat.
Certains clans va-t-en-guerre républicains comme la famille Bush qui avaient soutenu Hillary Clinton contre Trump en 2016 ont récidivés en apportant cette fois leur soutien à Biden plutôt qu'au candidat de leur propre parti (George Bush père qui avait appelé à voter Clinton en 2016, n'a cependant pas pu voter pour Biden car il est mort entre les deux élections) .
Le processus fonctionne de la même manière dans toutes les républiques bananières, y compris celles qui se font passer pour des démocraties - notamment les États-Unis depuis le début jusqu'à nos jours.
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L'auteur primé Stephen Lendman vit à Chicago. Il peut être contacté à lendmanstephen@sbcglobal.net. Il est associé au Centre de recherche sur la mondialisation (Global Research)
Son nouveau livre en tant que rédacteur et contributeur est intitulé «Flashpoint in Ukraine: US Drive for Hegemony Risks WW III».
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