Un immense camp de concentration dans le Sinaï égyptien pour accueillir les 2 millions de Palestiniens de Gaza
Les autorités égyptiennes commencent à construire une zone tampon de sécurité entourée de murs pour accueillir les Palestiniens de Gaza.
La Fondation Sinaï a obtenu des informations de source compétente indiquant que les travaux de construction actuellement en cours dans l'est du Sinaï visent à créer une zone de sécurité isolée à la frontière avec la bande de Gaza, dans le but d'accueillir les réfugiés de Gaza en cas d'exode massif de habitants de la bande de Gaza.
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Une femme palestinienne derrière les barreaux
Les autorités égyptiennes commencent à construire une zone tampon de sécurité entourée de murs pour accueillir les Palestiniens de Gaza.
La Fondation Sinaï a obtenu des informations de source compétente indiquant que les travaux de construction actuellement en cours dans l'est du Sinaï visent à créer une zone de sécurité isolée à la frontière avec la bande de Gaza, dans le but d'accueillir les réfugiés de Gaza en cas d'exode massif de habitants de la bande de Gaza.
Dans un entretien avec la Fondation, deux entrepreneurs locaux ont déclaré que les travaux de construction, sous-traités à des entreprises locales et commandés par la Société de construction et de construction des Fils du Sinaï, propriété d'un homme d'affaires proche des autorités, Ibrahim Al-Arjani, visent à créer une zone entourée de murs de 7 mètres de haut, après avoir enlevé les décombres des maisons des indigènes. Celles-ci ont été détruits pendant la guerre contre le terrorisme, et le sol sera pavé et nivelé, à condition que ces travaux soient achevés dans les plus brefs délais et ne dépassant pas dix jours.
La Fondation a également ajouté que cette information circulait à petite échelle dans le but de ne pas la diffuser, et que les travaux étaient menés sous la supervision de l'Autorité du Génie des Forces Armées et avec une forte présence sécuritaire.
Il y a deux jours, la Fondation Sinaï a publié un rapport appuyé par des photos exclusives montrant que les autorités ont commencé les travaux de construction à un rythme très rapide, à la lumière d'un renforcement important de la sécurité dans la zone frontalière de l'est du Sinaï. Ce matin, l'équipe de la Fondation a également suivi la construction d'un mur de ciment de 7 mètres de haut, partant d'un point du village de Goz Abu Waad, au sud de la ville de Rafah, et se dirigeant vers le nord en direction de la mer Méditerranée, parallèlement à la frontière avec la bande de Gaza.
Dans une interview avec Muhannad Sabry, chercheur sur les affaires du Sinaï et la sécurité en Égypte, il a déclaré: «Les travaux de construction observés dans le Sinaï le long de la frontière avec Gaza – établissant un périmètre de sécurité renforcé autour d'une zone de terrain spécifique et ouverte – sont des signes sérieux que l’Égypte pourrait se préparer à accepter et autoriser le déplacement de la population de Gaza vers le Sinaï, en coordination avec Israël et les États-Unis.»
Les travaux d'ingénierie avaient commencé tôt le matin du lundi 12 février, dans une zone dont la frontière nord-est limitée au village d'Al-Masoura à l'ouest et à un point de la frontière internationale au sud du passage de Rafah, tandis que sa frontière sud est limitée au village de Joz Abu Raad et à un point de la frontière internationale au sud du point de passage de Kerem Abu Salem. On a pu noter la présence d'officiers affiliés au Service de renseignement militaire et de plusieurs véhicules 4x4 transportant des membres de tribus armées appartenant à la milice «Chevaliers d'Al-Haytham», affiliée à l'Union des tribus du Sinaï, dirigée par l'homme d'affaires Ibrahim Al-Arjani, près de la zone «Goz Abu Raad», au sud de la ville de Rafah, accompagné d'un grand nombre de militaires. Matériel et bulldozers ainsi que de plusieurs entrepreneurs locaux.
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