Conférence internationale de Belgrade pour les 25 ans de la fin de la guerre de l'OTAN en Yougoslavie

Publié le par La Gazette du Citoyen

Par In Defense of Communism le Jeudi 28 mars 2024

Sous le titre «25 ans depuis l'attaque de l'OTAN – Nous n'oublions pas», le Forum de Belgrade pour le monde des égaux et le Conseil mondial de la paix ont organisé du 21 au 24 mars 2024 une conférence internationale à Belgrade, commémorant le 25e anniversaire de l'attaque impérialiste criminelle de l'OTAN contre la Yougoslavie. Le dimanche 24 mars, les participants serbes et étrangers ont visité le Mémorial des enfants victimes de l'OTAN au parc Tasmajdan, ainsi que le Monument de la Flamme éternelle au Parc de l'amitié, rendant hommage aux victimes du crime commis en 1999 par les forces de l'OTAN.

Le 24 mars, les participants serbes et étrangers ont visité le Mémorial des enfants victimes de l'OTAN au parc Tasmajdan, ainsi que le Monument de la Flamme éternelle au Parc de l'amitié, rendant hommage aux victimes du crime commis en 1999 par les forces de l'OTAN

Le 24 mars, les participants serbes et étrangers ont visité le Mémorial des enfants victimes de l'OTAN au parc Tasmajdan, ainsi que le Monument de la Flamme éternelle au Parc de l'amitié, rendant hommage aux victimes du crime commis en 1999 par les forces de l'OTAN

L'orateur principal de la conférence était Živadin Jovanović, président du Forum de Belgrade pour un monde égalitaire, qui a été ministre des Affaires étrangères de la République fédérale de Yougoslavie de 1998 à 2000.

S'exprimant lors de la conférence, le secrétaire général du Conseil mondial de la paix et député du Parti communiste grec (KKE), Thanasis Pafilis , a souligné entre autres:

«Cette année marque le 75e anniversaire de la fondation de l'OTAN, la principale armée de l'Europe et de l'impérialisme atlantique, ainsi que 25 ans depuis l'adoption de la nouvelle doctrine de l'OTAN lors du sommet du 25 avril 1999, lorsqu'elle s’est fixé comme mission le prétendu combat contre le «terrorisme international» et la «prolifération des armes de destruction massive» par ce qu’elle appelle des «opérations pacifiques». Cela fait également 25 ans depuis la sale guerre contre la Yougoslavie. Comme dans le cas de l’Ukraine, le premier acte intervient bien avant le début officiel de la guerre. Il a été préparé par le renversement de l’URSS et des autres pays socialistes d’Europe et ses débuts remontent à 1992, lorsque la Yougoslavie a été dissoute à l’initiative de l’UE. 78 jours de bombardements aveugles de l’OTAN ont fait des milliers de morts, dont une majorité de civils, d’enfants et de personnes âgées. Les infrastructures, les écoles et les hôpitaux, les chaînes de télévision et même les ambassades de pays tiers ont été rasées. Des bombes à fragmentation ont été utilisées et, pour la première fois, des bombes à uranium appauvri. Les États-Unis et l'OTAN ont largué 31,000 missiles de ce type, ce qui correspond à 10 tonnes de cette matière dangereuse dont les conséquences n'ont pas été suffisamment étudiées. Suite au changement des frontières dans les Balkans, Camp Bondsteel, l'une des plus grandes bases militaires américaines, a été installée dans le protectorat du Kosovo. La Yougoslavie a servi de laboratoire pour les interventions qui ont suivi».

À l'exception de Thanasis Pafilis, parmi les autres orateurs grecs figuraient Nikos Zokas, vice-président du Comité grec pour la détente et la paix (EEDYE), le lieutenant-colonel (à la retraite) Anestis Tsoukarakis, président de la Fédération panhellénique des militaires et Despina Markou, présidente de la Comité grec pour la solidarité démocratique internationale (EEDDA).

En plus de Thanasis Pafilis, parmi les autres orateurs grecs figuraient Nikos Zokas, vice-président du Comité grec pour la détente et la paix (EEDYE), le lieutenant-colonel (à la retraite) Anestis Tsoukarakis, président de la Fédération panhellénique des militaires et Despina Markou, présidente de la Comité grec pour la solidarité démocratique internationale (EEDDA)

En plus de Thanasis Pafilis, parmi les autres orateurs grecs figuraient Nikos Zokas, vice-président du Comité grec pour la détente et la paix (EEDYE), le lieutenant-colonel (à la retraite) Anestis Tsoukarakis, président de la Fédération panhellénique des militaires et Despina Markou, présidente de la Comité grec pour la solidarité démocratique internationale (EEDDA)

Accueil chaleureux des représentants du KKE

Comme le rapporte le quotidien «Rizospastis», l'accueil d'une délégation du Parti communiste grec (KKE) à l'invitation spéciale de Živadin Jovanović a été particulièrement chaleureux. En accueillant les représentants du KKE, Theodosis Konstantinidis et Giorgos Havatzas, à la conférence, Jovanovic a noté:

«Le peuple serbe avait de nombreux amis pendant la guerre de l'OTAN contre notre pays, mais, sans exagération, nous distinguons l'activité infatigable, émouvante, de masse, populaire et ingénieuse du peuple grec frère qui, avec le KKE et le mouvement anti-impérialiste à l'avant-garde, a réussi soit à empêcher et à retarder les troupes de l'OTAN à Thessalonique, soit même à les ridiculiser en les dirigeant faussement vers le marché central aux légumes de la ville». En outre, il a ajouté que «seuls ceux qui sont inspirés et guidés par des idéaux élevés peuvent réaliser ce que vous avez réalisé en Grèce et en particulier à Thessalonique. Le peuple serbe vous sera redevable pour toujours».

Lien de l’article en anglais:

https://www.idcommunism.com/2024/03/belgrade-international-conference-for-the-25-years-since-NATO-war-in-Yugoslavia-concluded-successfully.html

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