La résistance pacifique des Serbes du Kosovo

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L’article ci-dessous est paru dans le Figaro Magazine du 14 juin 2019. Il existe un lien mais l’article est payant et on ne peut lire que le début. Parce que nous pensons que la tragédie que vivent quotidiennement les Serbes du Kosovo se doit d’être connue par le plus grand nombre possible de personnes, la Gazette du Citoyen a décidé de le recopier entièrement ci-dessous:

Au Kosovo, les Serbes font de la résistance

La Serbie n’oublie pas le Kosovo: on vient de Belgrade pour se marier au monastère de Gracanica, un petit joyau du XIVe siècle.

La Serbie n’oublie pas le Kosovo: on vient de Belgrade pour se marier au monastère de Gracanica, un petit joyau du XIVe siècle.

Par Jean-Louis Tremblais pour le Figaro Magazine le 14 juin 2019

GRAND REPORTAGE - Vingt ans après la guerre du Kosovo, 100.000 Serbes orthodoxes vivent toujours dans l’ex-province yougoslave, autoproclamée indépendante en 2008 (1). Une minorité vulnérable dans ce territoire peuplé de 2 millions d’Albanais musulmans et dirigé par un gouvernement qui les traite en citoyens de seconde zone. Le président fondateur de l’association humanitaire Solidarité Kosovo, qui vient en aide aux Serbes des enclaves, est interdit de séjour depuis septembre 2018. C’est donc au poste-frontière de Jarinje, côté serbe, que nous avons rencontré la bête noire des autorités kosovares.

De nos envoyés spéciaux Jean-Louis Tremblais (texte) et Olivier Coret (photos).

Messe de Pâques au monastère de Decani: les fidèles embrassent les icônes.

Messe de Pâques au monastère de Decani: les fidèles embrassent les icônes.

A Mitrovica Nord, à majorité serbe, une fresque en l’honneur des combattants de 1999.

A Mitrovica Nord, à majorité serbe, une fresque en l’honneur des combattants de 1999.

J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie»: le fameux incipit d’Aden Arabie, le récit-pamphlet de Paul Nizan, pourrait servir de devise à chaque Serbe (sur)vivant au Kosovo. Il y a deux décennies, suite à 78 jours de bombardements aériens menés par une coalition internationale (incluant la France) et agissant sans mandat de l’ONU, Belgrade cédait sa province, qui sera autoproclamée indépendante en 2008 par la majorité albanaise. Un anniversaire douloureux que le gouvernement kosovar a choisi de célébrer à sa façon, pour le moins brutale et directe. Le 28 mai, une opération de police a ciblé le nord du pays, majoritairement peuplé de Serbes. Ne reconnaissant pas la légitimité de l’Etat kosovar, ses habitants ont opposé une vive résistance aux forces de l’ordre: barricades, affrontements et coups de feu. Cinq policiers ont été blessés lors des échauffourées et on compte une trentaine d’interpellations. Officiellement, il s’agissait de «démanteler un réseau de corruption et de contrebande». Un motif qui fera sourire les connaisseurs du Kosovo, plaque tournante de toutes les carambouilles et malfaisances imaginables : de la traite des blanches à la voiture volée en passant par les stupéfiants et même le trafic d’organes (2)!

Attaqué plusieurs fois par des extrémistes kosovars, le monastère de Decani est toujours placé sous surveillance de la Kfor.

Attaqué plusieurs fois par des extrémistes kosovars, le monastère de Decani est toujours placé sous surveillance de la Kfor.

En tout cas, ce qui ressemble fort à une provocation n’est pas du goût de Belgrade, qui a mis ses troupes en état d’alerte et dépêché une colonne blindée vers la frontière…

250,000 DÉPARTS EN VINGT ANS

Pour les 100,000 Serbes qui demeurent au Kosovo, minorité chrétienne noyée dans une population à 95% albanaise et musulmane (2 millions de personnes), cet épisode n’est que la énième péripétie d’une tragique histoire.

La cathédrale de Decani, pendant la nuit de Pâques. Une lumière dans la nuit serbe.

La cathédrale de Decani, pendant la nuit de Pâques. Une lumière dans la nuit serbe.

Depuis 1999, 250,000 de leurs compatriotes ont quitté une contrée devenue hostile. Ceux qui restent, souvent les plus pauvres ou les plus vieux, se regroupent dans des enclaves, jamais à l’abri d’une flambée de violence. Comme lors des pogroms antiserbes de 2004 : 19 morts, 600 blessés, 4000 réfugiés, 35 lieux de culte incendiés ou saccagés en moins de 24 heures! Si ces irréductibles s’accrochent, c’est que le Kosovo-et-Métochie (sa dénomination exacte, Métochie signifiant «terre d’Eglise») est le berceau religieux et culturel de la Vieille Serbie. Les 1500 églises, chapelles et monastères orthodoxes qui y ont été construits au Moyen Age, petits joyaux d’architecture byzantine pour certains, sont là pour en témoigner. Rien d’étonnant donc à ce que les extrémistes kosovars les visent en priorité (3).

Carte du Kosovo (en marron : zones où vivent les Serbes)

Carte du Kosovo (en marron : zones où vivent les Serbes)

Ce fut le cas en 2004 au séminaire des Saints-Cyrille-et-Méthode de Prizren, ultime bastion placé sous protection policière et sous surveillance vidéo 24 heures sur 24. Le père André, qui nous accueille dans cette forteresse orthodoxe, raconte: «Les assaillants ont mis le feu au bâtiment. Il y a eu deux morts. Mais nous l’avons reconstruit et nous hébergeons aujourd’hui une cinquantaine d’étudiants, âgés de 15 à 20 ans. La relève!

La religion orthodoxe est aussi un moyen de résister dans un univers musulman.

La religion orthodoxe est aussi un moyen de résister dans un univers musulman.

Car, après cinq ans d’études, ils serviront comme popes au Kosovo, qui est la “Jérusalem des Serbes”. C’est un fait: au XVe siècle, ainsi que le montre un recensement datant de l’occupation ottomane, les Albanais ne représentaient que 2% de la population; ils sont 90% aujourd’hui! C’est purement et simplement du nettoyage ethnique opéré sur le long terme. Et ça s’est évidemment accentué après la guerre du Kosovo. Regardez Prizren: 12 000 Serbes avant 1999, moins de 80 en 2019 – en y incluant les séminaristes – !» Effectivement, dans le quartier serbe de la ville du sud du pays, où les façades se lézardent, les toitures s’effondrent et les carreaux sont brisés, on ne croise plus âme qui vive. Les derniers occupants, touchés par la limite d’âge ou les pépins de santé, ont vendu leurs biens pour une bouchée de pain aux promoteurs kosovars, qui s’empressent de les transformer en hôtels ou en bordels. A l’ombre de la mosquée Sinan Pacha (construite en 1615 par les Turcs avec les pierres du monastère des Saints Archanges), seul le séminaire des Saints-Cyrille-et-Méthode, avec sa poignée d’impétrants juvéniles, incarne donc la résistance dans une ville de 175,000 habitants. David contre Goliath. Et lorsque l’appel du muezzin retentit à 13 heures, venant de tous les minarets de Prizren, les futurs popes du Kosovo-et-Métochie, sortes de croisés sans armures ni épées, ripostent en entonnant le bénédicité au réfectoire! Dans cette partie des Balkans, qui fut le limes de l’Europe chrétienne face à la Sublime-Porte, on sait la valeur des symboles…

A Prizren, 12 000 Serbes étaient recensés en 1999. Ils ne sont plus que 80 aujourd’hui (avec les pensionnaires du séminaire)…

A Prizren, 12 000 Serbes étaient recensés en 1999. Ils ne sont plus que 80 aujourd’hui (avec les pensionnaires du séminaire)…

UN POPE DANS CHAQUE ÉGLISE

Même mentalité et même ténacité à l’église Saint-Sava de Mitrovica Sud (secteur ethniquement albanais, le nord étant serbe), où le père Nenad habite avec son épouse et ses quatre fils au milieu de 100,000 Kosovars! Le dernier des Mohicans. En 2004, son prédécesseur avait été exfiltré par les paras français de la Kfor (Force pour le Kosovo, contingent multinational commandé par l’Otan et mandaté par l’ONU pour garantir le calme). Le sanctuaire avait connu tous les outrages. Icônes, statues, autel, chaire: tout était parti en fumée. Le cimetière, où reposent des ecclésiastiques depuis plusieurs générations, avait été profané: stèles centenaires renversées et fracassées. Lorsqu’il a pris la fonction en 2016, il a attendu trois mois avant que la compagnie nationale kosovare lui installe l’électricité. Lorsqu’il s’aventure hors de Saint-Sava, il dépose la soutane et s’habille en civil. Et si les ouailles ne viennent pas en masse, peu lui chaut: «Tous les dimanches, qu’il y ait des fidèles ou pas, je dis la messe. Pour Dieu et la Serbie. Il faut conserver nos églises, coûte que coûte. Sinon, elles seront recyclées en mosquées.» La diaspora serbe, qui n’oublie pas le Kosovo et s’y rend régulièrement (pour les mariages ou les fêtes religieuses), est apparemment sur la même longueur d’onde. C’est ainsi que le tennisman Novak Djokovic a fait un don de 100,000 euros au monastère de Gracanica en 2011. Objectif: permettre à l’Eglise orthodoxe de racheter une parcelle mitoyenne afin de constituer un «périmètre de sécurité». Dont acte.

Drapeaux serbes à Mitrovica Nord, mais barbelés autour de l’église de la Vierge à Prizren (pillée en 2004), à majorité albanaise.

Drapeaux serbes à Mitrovica Nord, mais barbelés autour de l’église de la Vierge à Prizren (pillée en 2004), à majorité albanaise.

Si la foi est une raison de combattre, la terre en est une autre. Ancestrale et viscérale. C’est la raison pour laquelle certains Serbes refusent d’abandonner leurs villages-enclaves où, cernés par les Kosovars albanais, ils subsistent coupés du monde, dans une atmosphère obsidionale. Le hameau de Novake, à une quinzaine de kilomètres de Prizren, en est la plus pathétique illustration. On y accède péniblement par une piste poussiéreuse en été et marécageuse en hiver. Normal: malgré les demandes réitérées des villageois, les autorités kosovares n’ont jamais accepté d’en faire une route asphaltée.

Comme le père Milenko, tous révèrent le prince (et saint) Lazare, héros de la bataille de Kosovo Polje en 1389, face aux Turcs.

Comme le père Milenko, tous révèrent le prince (et saint) Lazare, héros de la bataille de Kosovo Polje en 1389, face aux Turcs.

AUTOSUFFISANCE ET SOLIDARITÉ

Sur place, un décor aussi saisissant que sépulcral se dévoile: maisons éventrées ou calcinées, graffitis à la gloire de l’UCK (Armée de Libération du Kosovo, organisation terroriste, séparatiste et antiserbe que l’Otan soutenait en 1999) sur les murets, débris et gravats. Un tableau qui n’est pas sans rappeler la campagne bosniaque après le conflit dévastateur de 1992-1995.

Le père Nenad de Saint-Sava (Mitrovica Sud) avec sa famille.

Le père Nenad de Saint-Sava (Mitrovica Sud) avec sa famille.

Attablé sur sa terrasse, le truculent et sympathique Branko Gligorijevic, agriculteur, maraîcher et éleveur, nous attend avec un magnum de slivovica, cet alcool de prune qui délie les langues et délivre les âmes. Son discours égrène la litanie maintes fois répétée, maintes fois entendue, des avanies et vexations subies au quotidien par les reclus des enclaves: «Vivaient ici 50 familles serbes en 1999. Elles ont été évacuées sous escorte de la Kfor pendant l’été 1999. Une dizaine d’entre elles (dont la mienne) sont revenues en 2003. Cinquante-cinq habitations sur 70 avaient été détruites et pillées. On cohabite vaille que vaille avec nos voisins kosovars, mais c’est difficile. Car les Shiptars (nom que se donnent eux-mêmes les Albanais mais utilisé péjorativement par les Serbes, ndlr) sont comme les oiseaux: ils volent naturellement! Tracteurs, bétails, chiens empoisonnés: on fait avec. Inutile de porter plainte auprès de la police: c’est nous qui passerions 48 heures en garde à vue, suspects parce que Serbes. Alors, on s’adapte: on a troqué les vaches pour les porcs, animal impur qu’ils ne touchent pas. Quand il faut aller à Mitrovica Nord pour les courses ou les soins, on organise des convois de trois ou quatre véhicules, de peur d’être attaqués sur le trajet. On fonctionne en autarcie: tout ce qui est produit ici est consommé sur place. A l’époque des moissons, comme nous n’avons pas le matériel nécessaire faute de budget, on se prête une machine agricole itinérante qui fait le tour des enclaves serbes du Kosovo. Peu importe, il faut tenir à tout prix: nous sommes ici chez nous!»

Dans le village de Novake, Branko vit en autarcie complète.

Dans le village de Novake, Branko vit en autarcie complète.

La vie se structure autour des fêtes religieuses (ici, Pâques) et des églises pour les Serbes qui ont choisi de rester au Kosovo.

La vie se structure autour des fêtes religieuses (ici, Pâques) et des églises pour les Serbes qui ont choisi de rester au Kosovo.

NUAGES À L’HORIZON

Apartheid? Discrimination? Ségrégation? En d’autres lieux, la communauté internationale, si prompte à défendre les droits de l’homme, n’eût pas rechigné à user de ces termes pour stigmatiser Pristina. Pourtant, à l’exception de la Russie (le portrait géant de Vladimir Poutine est du reste affiché à Mitrovica Nord, où il est perçu comme un héros), nul ne défend les Serbes. Fort de cette impunité et sachant très bien qu’elle est cautionnée par les Etats-Unis et l’Union européenne, le gouvernement kosovar fait monter la pression. La confrontation avec Belgrade a commencé par la taxation à 100% des produits importés de Serbie (ce qui revient à doubler les prix au Kosovo, notamment pour les médicaments), s’est poursuivie avec la suppression des frontières entre l’Albanie et le Kosovo au 1er janvier 2019 et a culminé avec la décision de se doter d’une armée professionnelle de 5000 hommes (sous le nom de KSF, Kosovo Security Forces). Pas de quoi rassurer les Serbes du Kosovo, otages d’un bras de fer qui n’augure rien de bon…

J-L. T.

Cimetière de Orahovac: Conformément à la tradition, cette veuve vient déposer un œuf et une bière sur la tombe de son mari.

Cimetière de Orahovac: Conformément à la tradition, cette veuve vient déposer un œuf et une bière sur la tombe de son mari.

(1) Le Kosovo est reconnu par 110 pays (essentiellement les nations occidentales) mais pas par Pékin ni Moscou, ce qui lui interdit l’accès aux Nations unies.

(2) Cette sordide affaire, impliquant les plus hauts dirigeants du Kosovo et dont les victimes sont des Serbes «disparus», a fait l’objet d’un rapport du sénateur suisse Dick Marty au Conseil de l’Europe en 2010.

(3) 150 édifices religieux ont été rasés, saccagés ou vandalisés en vingt ans. Parallèlement, 450 mosquées ont été construites. La plupart sont financées par l’Arabie saoudite ou les Emirats, et elles propagent un islam à tendance wahhabite.

“LES SERBES DU KOSOVO ONT BESOIN DE NOTRE SOUTIEN”

Arnaud Gouillon, président fondateur de l’association humanitaire Solidarité Kosovo, qui vient en aide aux Serbes des enclaves, est interdit de séjour depuis septembre 2018. C’est donc au poste-frontière de Jarinje, côté serbe, que nous avons rencontré la bête noire des autorités kosovares. Propos recueillis par Jean-Louis Tremblais

Arnaud Gouillon

Arnaud Gouillon

Question: Racontez-nous les origines et les circonstances de votre interdiction de séjour…

Arnaud Gouillon: Solidarité Kosovo a été créée il y a quinze ans, suite aux pogroms antiserbes de 2004. Depuis, je me rends régulièrement dans les enclaves serbes du Kosovo afin de coordonner notre action humanitaire auprès des populations chrétiennes. Sans ennui notable, si ce ne sont les tracasseries administratives que vous pouvez imaginer. Tout a fonctionné ainsi jusqu’au 10 septembre 2018. Ce jour-là, je devais inaugurer une ferme financée par notre association à Novo Brdo. J’y étais attendu par les bénévoles et la presse. Mais rien ne s’est passé comme prévu: au poste frontière de Merdare, j’ai été arrêté par les douaniers kosovars qui m’ont menacé de prison. Tandis que mon véhicule était intégralement désossé, j’ai subi un interrogatoire ubuesque mené par deux agents des services de renseignement venus spécialement de Pristina. L’opération a duré plusieurs heures, au terme desquelles les deux fonctionnaires m’ont remis une interdiction d’entrée et de séjour au Kosovo. Ce document ne mentionne ni raison ni motif puisque je n’ai commis aucun délit. Il n’est même pas daté…

Question: C’est donc une mesure arbitraire. Quelle est sa véritable signification?

Arnaud Gouillon: Cela relève de l’intimidation. Un avertissement, un coup de semonce.

Je vis en Serbie, où le ministère de l’Intérieur m’a fait l’honneur de m’octroyer au mérite la nationalité serbe et Solidarité Kosovo (la seule ONG étrangère œuvrant dans les enclaves chrétiennes) agace Pristina. Pourquoi me viser personnellement? D’abord, parce que notre travail est efficace, médiatisé et que je fais tout pour sensibiliser l’opinion publique sur la situation humanitaire au Kosovo. La preuve: suite à mes déboires, nos 12,000 donateurs réguliers ont immédiatement réagi en intensifiant leurs efforts. Ensuite, parce que le lancement et le suivi des opérations (réfection d’écoles, acheminement de matériel médical, colis de Noël pour les enfants, etc.) nécessite ma présence sur place. Heureusement, nous travaillons avec l’Eglise orthodoxe, dont le rayonnement et l’organisation nous permettent de poursuivre les chantiers en cours. J’espère que ma situation va se débloquer mais c’est un imbroglio juridique: l’interdiction de séjour étant sans fondement, mon avocat ne peut même pas contre-attaquer au tribunal. Cela ne m’empêchera pas de continuer car les Serbes du Kosovo ont besoin de soutien. Leur esprit de résistance est intact: suivons leur exemple! (Solidarité Kosovo, BP 1777, 38220 Vizille; Solidarite-kosovo.org)

Lien de l’article (l’article est payant mais on peut lire le début):

http://www.lefigaro.fr/international/au-kosovo-les-serbes-font-de-la-resistance-20190613

Sur le Kosovo voir aussi:

«Guerre du Kosovo: comment la Grande-Bretagne et l'Amérique ont soutenu les djihadistes tout au long du conflit» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2019/04/guerre-du-kosovo-comment-la-grande-bretagne-et-l-amerique-ont-soutenu-les-djihadistes-tout-au-long-du-conflit.html

«Un colonel italien explique que les munitions à l'uranium appauvri utilisées par l'OTAN au Kosovo sont la cause de son cancer» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/08/un-colonel-italien-explique-que-les-munitions-a-l-uranium-appauvri-utilisees-par-l-otan-au-kosovo-sont-la-cause-de-son-cancer.html

«Selon le mufti de Belgrade, le Kosovo est le berceau de la Serbie» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/03/selon-le-mufti-de-belgrade-le-kosovo-est-le-berceau-de-la-serbie.html

«Trois Albanais du Kosovo arrêtés à Venise, avaient l'intention de faire sauter le plus vieux pont de la ville» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/04/trois-albanais-du-kosovo-arretes-a-venise-avaient-l-intention-de-faire-sauter-le-plus-vieux-pont-de-la-ville.html

«Il y a 13 ans au Kosovo, des extrémistes albanais organisaient un pogrom contre les Serbes et les autres minorités du Kosovo» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/03/il-y-a-13-ans-au-kosovo-des-extremistes-albanais-organisaient-un-pogrom-contre-les-serbes-et-les-autres-minorites-du-kosovo.html

Et sur la Serbie et l’ex-Yougoslavie:

«Un commandant bosniaque du temps de la guerre en Bosnie arrêté pour des crimes contre les Serbes» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/05/un-commandant-bosniaque-du-temps-de-la-guerre-en-bosnie-arrete-pour-des-crimes-contre-les-serbes.html

«Selon le commandant de l'OTAN, les Serbes sont le plus grand problème» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/03/selon-le-commandant-de-l-otan-les-serbes-sont-le-plus-grand-probleme.html

 «L'intervention occidentale en Bosnie a radicalisé les musulmans» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/12/l-intervention-occidentale-en-bosnie-a-radicalise-les-musulmans.html

«Interview de la journaliste Diana Johnstone: "Il n'y a pas eu de génocide à Srebrenica"» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/11/interview-de-la-journaliste-diana-johnstone-il-n-y-a-pas-eu-de-genocide-a-srebrenica.html

«Washington interdit à la Serbie d'envoyer des démineurs en Syrie» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/10/washington-interdit-a-la-serbie-d-envoyer-des-demineurs-en-syrie.html

«L’Ukraine est une nation artificielle créée par les nazis, tout comme la Croatie» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/03/l-ukraine-est-une-nation-artificielle-creee-par-les-nazis-tout-comme-la-croatie.html

«Moins de la moitié des Serbes soutiennent l'adhésion à l'Union Européenne» sur le lien suivant:

http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/02/moins-de-la-moitie-des-serbes-soutiennent-l-adhesion-a-l-union-europeenne.html

«Crimes de guerre croates en Krajina: L'un des plus grands actes de nettoyage ethnique depuis la Seconde Guerre mondiale» sur le lien suivant:

 http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/02/crimes-de-guerre-croate-en-krajina-l-un-des-plus-grands-acte-de-nettoyage-ethnique-depuis-la-seconde-guerre-mondiale.html

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